Automate musical avec mécanisme Reuge de 36 lames à deux airs : automate musical "Elégante aux jumelles"
Modèle : Automate musical traditionnel Rubriques : Antiquités/Objets de collection,Automates anciens des 19 et 20 èmes siècles,NOUVEAUTES Produits du monde
Cet automate musical représente une élégante avec une paire de jumelles, peut-être sur un champ de courses.
Cet automate musical contient un mécanisme musical Reuge de 36 lames à deux airs.
Mouvements de cet automate musical : tête de gauche à droite
Poids : 1440 g
Ref. AUTOMATE-07 Dimensions : 40 cm
Automate musical de la deuxième moitié du XXème siècle : "Elégante à la paire de jumelles" (Réf : AUTOMATE-07).
Descriptif de cet automate musical:
Cet automate musical représente une élégante avec une paire de jumelles, peut-être sur un champ de courses.
Cet automate musical contient un mécanisme musical Reuge de 36 lames à deux airs.
Mouvements de cet automate musical : tête de gauche à droite et bras tenant les jumelles.
La tête et les bras sont en porcelaine et la robe et les accessoires sont en parfait état.
Parfait état de fonctionnement et musiques sans défauts.
Mélodies de cet automate musical : 2 airs classiques dont la valse de l´Empereur de J. Strauss.
En attendant nous sommes fiers de vous
présenter ci-dessous et au fil des diverses autres fiches produits liées
aux automates traditionnels, des vidéos d´automates anciens:
Automate musical de la deuxième moitié du XXème siècle :
"Elégante à la paire de jumelles" (Réf : AUTOMATE-07).
Petite histoire de l'automate :
Dans le domaine de la mécanique, on nomme automate
un appareil qui exécute une séquence déterminée d'opérations de manière
séquentielle en utilisant des technologies uniquement mécaniques.
Autrefois, le métier d'automatier consistait en la conception et fabrication d'automates, et il s'est beaucoup développé avec l'avancement de l'horlogerie.
La programmation est réalisé par des dispositifs variés: rubans
perforés, cartes perforées, rouleaux à picots, arbres à cames, etc.
La
lecture et la transmission des informations sont assurées par des
systèmes mécaniques et physiques dont certains sont connus depuis
l'Antiquité: leviers, poulies, courroies, engrenages,
compression/dilatation de gaz, mécanique de fluide.
Ce terme désigne également une machine qui reproduit le mouvement et les attitudes d'un être vivant. Reproduire l'apparence de la vie nécessite des qualités artistiques,
comme pour reproduire l'inanimé (statues...) et techniques (mouvement)
par des automates mécaniques. Cela demande un certain savoir-faire et des compétences en de multiples domaines.
Après avoir reproduit des peintures et des statues, l'homme a voulu représenter le mouvement.
L'invention de la roue et des principaux systèmes mécaniques provoque l’apparition de machines renfermant des automatismes.
L'utilisation de ces véritables automates primitifs remonte à
plusieurs siècles avant Jésus-Christ ; elle est attestée dans différents
foyers de civilisation. Statues ou poupées animées servaient déjà de
décoration ou de jouet pour enfant. Les exemples les plus connus sont
égyptiens mais aussi chinois, assyriens ou précolombiens…
Les premiers essais et réflexions furent apportés par les prêtres,
principaux hommes de science durant l'Antiquité. Des statues
automatisées représentant les puissances divines intimidaient les
fidèles et renforçaient le pouvoir du culte. Ainsi, la statue de Râ
désignait de la main le nouveau Pharaon parmi la file des prétendants. De même, en allumant un feu devant un temple, les portes de ce dernier s'ouvraient d'elles-mêmes.
Certains savants grecs de l'Ecole d'Alexandrie, dont Philon de Byzance, Ctésibius ou Héron d'Alexandrie, ont apporté indices et témoignages de ces créations dans des écrits
relatant leurs travaux. Ces textes furent traduits en arabe et
alimentèrent de nouvelles expériences, celles d'Al-Jazari, par exemple.
Au VIIIème siècle, le sultan Haroun al-Rachid fit parvenir à Charlemagne une horloge hydraulique qui, selon le chroniqueur Eginhard, s’ouvrait sur le coup de 12 heures pour laisser sortir une troupe de douze cavaliers.
L’apparition des horloges mécaniques en occident à partir du XIVème siècle
donna une nouvelle impulsion à la fabrication des automates, dont la
forme la plus populaire (et la plus spectaculaire) fut sans doute le jacquemart, automate à forme humaine qui s’animait pour frapper l’heure sur la cloche de l’église. Certaines horloges étaient munies de plusieurs automates et, à l’heure dite, offraient un véritable spectacle animé. Un des exemples les plus célèbres et les plus tardifs est celui de l'horloge astronomique de Strasbourg.
Ce n'est qu'à partir du XVIème siècle,
que l'automate devint un objet de luxe à la mode auprès de la noblesse
occidentale. Au siècle des Lumières, l'automate est conçu comme une
curiosité scientifique, tel le canard de Vaucanson, censé digérer réellement de la nourriture, ou les automates des horlogers suisses Pierre Jaquet-Droz et Henri-Louis Jaquet-Droz. Certains, seulement en partie automatisés comme le fameux turc mécanique, furent des canulars si crédibles qu'ils marquèrent durablement l'imaginaire collectif.
À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, l'automate se banalise et devient un outil publicitaire.
L'automate, après cette période faste de 1850 à 1914, a peu à peu
décliné jusqu'à être supplanté par le robot, électronique et
"reprogrammable".